Insomnie Roppongi

A travers les rideaux, je vois naître le jour
Se levant sur Tokyo et ses beaux sakuras.
Le sommeil envolé, je pense à mon amour
Si loin de moi resté, si absent de mes bras.

Cruelle lueur qui fait fuir mon sommeil,
Mes yeux engourdis ne savent plus pleurer,
Roppongi doucement ce matin se réveille ;
Perdu dans mes draps blancs, je cherche à t’enlacer.

Les bruits de la ville éteignent sa magie,
Assombrissent l’espoir de dormir maintenant.
Dans mon cœur tout est noir, mais un désir jaillit :

Que tu te déshabilles, loin de moi innocent,
En pensant à mes mains enlevant tes habits
Et caressant tes seins, à mes baisers ardents.

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